Petit CD humain

L'histoire d'un album écrit en plusieurs nuits pendant le premier confinement

Rien n’est sacré pour Marius Nitzbon ? Pour son deuxième album « Little Human », il avait en tête un son précis qu'il ne retrouvait dans aucun instrument. Il s'est donc rendu au piano à queue de son ancienne école et l'a peaufiné, tâté et démonté pendant quatre semaines jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il voulait. Le son qui en résulte peut être entendu dans la composition agitée Dancing Drops , le premier single de l'œuvre.
Mais la curiosité de ce jeune homme de 22 ans va bien au-delà de l’ébène et de l’ivoire. Le reste de l'album est parsemé d'apparitions des sons les plus caractéristiques des mondes analogiques et binaires, y compris un orgue à tuyaux en bois, un morceau étrange d'alto et de nombreux synthétiseurs bien-aimés de Marius. Sa vision pour ce disque s'étend aux textures du monde réel, du grincement des pédales et du bruissement d'un courant d'air à travers la fenêtre au cliquetis d'un sac de riz. Marius Nitzbon est plus qu’un musicien : c’est un mécanicien avec une vision.